EN AVRIL 2009, NOUS CONSTATONS UNE BAISSE SENSIBLE SUR PARIS ET LA PETITE COURONNE QUI POURRAIT CONTINUER A FONDRE LEGEREMENT SELON CERTAINS PROFESSIONNELS PLUS DANS L EST PARISIEN QUE DANS LA PARTIE OUEST.
RIEN DE COMPARABLE AVEC LE RESTE DE LA FRANCE OU DES BAISSES DE 20% ONT ETE ENREGISTREES DANS CERTAINES GRANDES VILLES DE L'HEXAGONE ET QUI POURRAIENT SE POURSUIVRE D ICI LA FIN DE L ANNEE.
La chute d'Icare !
Les prix de l'immobilier baissent très nettement !
Selon la Fnaim les ventes ont chuté de 30% en un an et les prix de 9,8% !
Toutes les régions sont touchées et il y a peu de différence entre le neuf et l'ancien ; ils sont tous logés à la même enseigne car ils connaissent une dégringolade certaine.
C'est l'effet positive de la crise pour les futurs acheteurs !
Le prix au mètre carré a ainsi chuté de 13% dans le Sud Est, de 11% dans l'Île de France, de 9% dans les régions du Centre et des Alpes.
La crise s'engouffre partout aussi bien dans la vente des maisons que dans celle des appartements.
Le Sud Ouest connait lui aussi une baisse de 6,5% ainsi que les régions du Nord et de l'Est qui rencontrent une perte de 6%.
Selon la Chambre des Notaires, la vente des biens avait reculé de 20% en 2008 et se poursuit en ce début d'année 2009. Le neuf semble plus touché que l'ancien.
On observe un véritable gel du marché dû à la frilosité des banques, des acheteurs qui se propagent aussi aux vendeurs. Cette tendance s'est accentuée depuis le début de l'année 2009. On frôle l'endormissement.
Il s'agit de la première baisse significative depuis 1997, dernière crise du logement.
Il n'y a pas d'effet d'uniformité dans toutes nos régions ; les grandes agglomérations sont un peu moins exposées que des villes plus reculées. Les biens aux grandes superficies sont plus touchés que des studios, des F 2 ou F 3.
La variante qui caractérise notre époque est la manière dont le crack s'opère, d'un coup net et franc et non en baisse lente sur plusieurs mois, comme observé y a douze ans.
On constate un nombre croissant de fermetures d'agences immobilières qui ne peuvent faire face à la situation.
Bons nombres de salariés payés uniquement à la commission, choisissent un autre emploi.
Cette baisse d'activité fait des dégâts dans les études notariales, dans les collectivités locales et dans les agences immobilières comme évoqué précédemment.
La crise aura peut être ce bienfait du côte de l'acquéreur qui, si il sait attendre encore un peu, procèdera à une bonne acquisition et réalisera un bénéfice certain si l'achat avait eu lieu deux ans auparavant !
On imagine l'impact d'une glaciation du système à savoir des transactions quasi au ralenti, des prêts bancaires refusés ou limités, des acheteurs anesthésiés et bloqués, n'osant plus rien décider (peur de l'emprunt, crainte de la perte de l'emploi) ....
La bulle immobilière qui s'etait tant engraissée, serait elle entrée en régime prolongée, dégonflée de toutes substances exagérées par des spéculateurs peu scrupuleux aux tiroirs caisses plus gros que le ventre, misant sur le toujours plus ?
On peut dorénavant y songer sérieusement tout en prenant en compte le paramètre de la pénurie de logements à travers l'hexagone !
La chute d'Icare à suivre !
mai 2009